vendredi 7 août 2009

LE SÉMINAIRE SAINT-JOSEPH Trois-Rivières























Il y eu d’abord le Collège de Trois-Rivières. Quelques notables de la ville, dirigés par Joseph-Édouard Turcotte, député et maire, initièrent le projet et le Collège s’installait sur le Platon dans l’ancienne maison des gouverneurs. On y dispensait un cours classique, un cours commercial et une école d’agriculture. C’était en 1860. Une centaine d’élèves s’y présentèrent dès l’ouverture. On construisit un clocher pour les besoins scolaires. Trois ans plus tard, le collège était affilié à l’Université Laval de Québec.

Pour l’enseignement de l’agriculture, la ferme d’Edward Barnard fut achetée pour y ériger une ferme modèle. C’est plus ou moins le terrain actuel du séminaire. Quand le terrain du Platon fut mis en vente, le collège se transporta sur le terrain de la ferme Barnard dans un nouvel édifice en brique avec façade sur la rue Sainte-Geneviève. Comme il y avait quatre tourelles aux angles, on le surnommait le « séminaire à tourelles ». Plus de deux cents recrues en franchirent les portes. En 1874, le collège fut offert à l’évêque pour en faire un petit séminaire diocésain. Mgr. Laflèche accepta et le collège devint le « Séminaire Saint-Joseph ».

Au fil des ans, des agrandissements furent nécessaires. Une annexe fut construite, puis ce fut l’édifice que l’on admire aujourd’hui, en pierre avec façade sur la rue Laviolette. La statue de Saint Joseph de la façade de l’ancien édifice fut placée au dessus de l’entrée. L’année 1929 vit le feu détruiret le vieux « séminaire à tourelles ». Le musée ainsi que l’importante bibliothèque disparurent dans les flammes. Heureusement, le nouvel édifice de pierre fut épargné.
Dès ses débuts, cette institution joua un rôle important dans la ville par sa fanfare, sa chorale, sa société littéraire et des troupes de théâtre.

Aujourd’hui encore, cet établissement, par son service des archives, conserve des documents d’une grande valeur historique dont entre autres plus de 785 fonds ou collections d’archives privées. C’est l’abbé Albert Tessier en 1918 qui fut chargé de mettre un certain ordre dans les documents jusqu’alors conservés. Certaines des pièces datent du XVIe siècle. Il semble que la plupart des documents soient accessibles aux chercheurs intéressés. Le Séminaire est fier d’être membre du Réseau des services d’archives du Québec.

SOURCES :
· SCAP
· L’Encyclopédie de l’histoire du Québec / The Quebec History EncyclopediaLe Séminaire de Trois-Rivières 1860 - 1929 membres.lycos.fr/joachiml/brochure.htm