dimanche 21 août 2011

Festival des Bateaux classiques-Montréal























Le Festival des Bateaux classiques accueille des yacht en bois d'une grande beauté.    Sur le site, cette embarcation attirait les regards.   Elle fut construite selon des croquis d'autrefois.   Ce genre de bateau à voile était utilisé en nouvelle France. 

mercredi 4 mai 2011

MAISON ANNE HAMILTON (OU LAMARCHE) - Vieux-Québec


















129-131, rue Saint-Paul

Une autre demeure y avait été érigée en 1753 par Jean-Étienne Jayac, un négociant.   Sa façade donnait alors sur la rue Sous-le-Cap.  Elle fut séparée en deux sections.  En 1817, la rue Saint-Paul fut ouverte et l’arrière de la maison devint alors la façade.  Le feu de 1863 (1864?) détruisit la partie est de la maison.  C’est alors que la maison Anne Hamilton fut construite en 1865 pour servir à la fois de magasin et d’habitation.  Un restaurant occupa les lieux en 1919.  Elle fut classée en 1965 et restaurée en 1988-89 . 
Une galerie d’art occupe présentement le rez-de-chaussée.

LA MAISON HERBERT MOLSON - Mille carré doré- Montréal























3617, Avenue du Musée 

C’est en 1911-1912 que cette grande demeure fut construite.   Herbert Molson faisait partie de la famille des brasseurs Molson.  Il fut Lieutenant-colonel dans les Black Watch et participa à la première guerre mondiale en 1915.   Il y fut blessé et reçu la Croix militaire.   Il fut d’ailleurs l’un des rares survivants parmi les officiers de sa Division.  Il revint au pays en 1919.

Il fut actif à l’Université McGill en tant que membre du conseil.  C’est lui qui inaugura le Stade Perceval Molson en l’honneur de son frère, athlète de haut calibre et décédé en France durant la guerre.  Il cumula la fonction de directeur de plusieurs établissements : la Compagnie Bell Telephone, la Banque de Montréal et l’Hôpital Général de Montréal.  Il prit la succession de la Brasserie Molson à la mort de son père.  C’est alors que la Brasserie achètera ses premiers camions de livraison en remplacement des voitures à chevaux.

Puis, en 1924, ce fut la construction du Forum de Montréal.   Herbert et plusieurs hommes d’affaires s’unirent pour ce projet.   Ce sont les Maroons de Montréal, membres de la LNH, qui s’y installèrent.  Cependant le 29 novembre, leur aréna de Montroyal ayant été détruit par les flammes, c’est le Canadien de Montréal qui inaugura le Forum en battant le Saint Pats de Toronto par sept à un.  Le Canadien finalement s’y installa.  Tant qu’aux Maroons, ils cessèrent d’exister en 1938.

 Aujourd’hui, le Consulat de la Russie loge dans cette magnifique demeure.

mercredi 20 avril 2011

MAISON GEORGE LAROUCHE - Vieux Québec

353-355, rue Saint-Paul
Le feu a visité ces deux édifices à quelques reprises.  L’un était d’inspiration néo-classique et l’autre Second Empire.  Une première maison fut construite en 1831.  Une seconde en 1843.  Des réparations ont été effectuées deux ans plus tard.  Plusieurs propriétaires s’y sont succédés dont évidemment George Larouche, un commerçant, puis Simon Bédard et un armurier Félix Bidégaré.  Un horloger-bijoutier, Samuel Bédard, l’acquiert en 1881.
Par la suite, en 1875, l’endroit accueillit l’hôtel Lévesque avec un restaurant au rez-de-chaussée, l’Aigle canadien.  Gérard Thibault y travaille puis achète l’édifice en 1938.  Au fil des ans, des changements ont lieu tant dans le café voisin que le restaurant et le tout devient, en 1948, le Restaurant Cabaret Chez Gérard.  Les grands noms de la chanson française s’y produisent : Charles Trenet, Charles Aznavour, Gilbert Bécaud, Jacques Brel et Georges Brassens, ainsi que des artistes canadiens-français.  Le cabaret devint ainsi la porte d’entrée de la chanson française au pays, à un point tel que la Ville de Paris décerna un diplôme d’honneur ainsi qu’une médaille d’argent à son propriétaire pour avoir permis la diffusion de la culture française au Québec.  Gérard Thibault vendit la maison en 1977.  Elle abrite maintenant des bureaux et des logements.
L’édifice fut classé en 1965

MAISON JOSEPH SAWYER - Mille Carré doré - Montréal
























1207, rue Guy
Cet édifice de deux étages fut construit en 1907 pour Joseph Sawyer.  Né à Trois-Rivières, ce dernier était un architecte membre de l’Association Québécoise des Architectes, de la Royal Architecture Institute of Canada.  En 1905, il prépara les plans pour des travaux majeurs réalisés à l’église de Saint-Eustache.   Il fut aussi l’architecte de l’immeuble Hudon et Orsali au 105 de la rue Saint-Paul Est en 1904.

Le jeu d’échec faisait partie de son passe-temps.  Il fut membre du Club d’Échec de Westmount et remporta la victoire par deux fois lors du championnat canadien.

dimanche 3 avril 2011

ÉCOLE DU CAP-DIAMANT - Vieux-Québec















Sous le Cap-Diamant, une étroite bande de terre s’étend sur le bord du fleuve et porte le nom de Cap-Blanc, nom qui serait une traduction littérale d’un nom amérindien et serait mentionné pour la première fois en 1805.   À cet endroit deux rues parallèles, le boulevard Champlain et la rue Champlain longent la falaise.   Ce quartier fait partie du territoire inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO mais il est très peu visité semble-t-ilé

L’école a été érigée en 1841, a subit des modifications en 1851 et fut classée en 1967.  Elle fut transformée en unités résidentielles en 1988-1989. 

Un long escalier de 398 marches avec de nombreux paliers relie le Cap-Blanc au Parc des Champs de Bataille et fut construit autour de 1869.

L’endroit a été menacé par plusieurs éboulements dont deux ont été meurtriers au début du XIXe siècle.  Des grillages et des clôtures protègent aujourd’hui les résidents.  Le quartier a encore une vocation ouvrière spécialisée dans la navigation et les activités portuaires. 

LE CANAL DE LACHINE - Montréal













L
’idée ne date pas d’hier.  Dès 1670, on proposait de creuser un canal.  Idée reprise une dizaine d’années plus tard.  Le but était double : les moulins de Montréal avaient besoin d’eau et la navigation vers « les pays d’en haut » en serait facilité.  1689, on commence les travaux.   L’attaque de Lachine par les Iroquois met fin au projet.   Reprise en1700.  Autre arrêt l’année suivante par manque de fonds.

En 1821, les marchands avaient besoin du canal.  Il fut alors achevé en 1825.  D’abord ouvert pour les bateaux à fond plat, il dû être élargi par deux fois pour permettre à de plus gros navires de passer.  Il fut aussi une source importante d’énergie électrique pour les diverses manufactures qui s’établirent le long du canal.  On dit qu’avant la grande crise de 1929, près de 15,000 navires l’utilisaient chaque année.  Mais trente ans plus tard, pour permettre aux transatlantiques de se rendre jusqu’en Ontario, la Voie maritime du Saint-Laurent pris la relève.

Ce fut le déclin jusqu’en 1997 alors que Parcs Canada (qui l’administrait depuis 1978) mit de l’avant un projet de revitalisation du canal.  Depuis 2002, de nombreux bateaux de plaisance le traversent à la grande joie des curieux.  Aujourd’hui, il est devenu une fierté pour Montréal.

Il mesure 14,5 kilomètres et relie le Vieux-Port et le lac Saint-Louis.  Sa piste cyclable est fort achalandée.   Des activités diverses ont été mises sur pied afin de permettre à la population de profiter de cette richesse patrimoniale.   Ainsi on peut y faire une croisière fort instructive d’une durée de deux heures.  Des randonnées avec guide à bicyclettes sont également organisées, des rallyes photos, des visites commentées à pied pour en découvrir l’histoire, des expéditions en bateau dragon, des locations de pédalos, bateaux à moteur électrique et d’autres activités sont mises à la disposition des curieux de l’histoire.  

samedi 19 mars 2011

MAISON JOSEPH-CANAC-DIT-MARQUIS - Vieux-Québec



















364, Côte-de-la-Montagne.

Elle porte aussi le nom d’Alphédé-Gagné-Roy et fut classée bien culturel en 1968. Dès l’année 1620, Champlain fit construire une redoute à cet endroit pour protéger l’Habitation en cas d’attaque. Une première maison y fut construite puis le couple Le Comte Chamberland en érigea une seconde qui fut très endommagée en 1759. Peu après, Joseph Canac dit Marquis reconstruisit la demeure actuelle qui fut agrandie dans les années 1860. Elle fut occupée par la famille Canac jusqu’en 1806. Cette habitation est représentative du style urbain de la fin du Régime français. La maison fut acquise par le ministère des Affaires culturelles en 1975.



MAISON BENJAMIN TOOKE - Mille carré doré - Montréal























1501, Avenue Docteur Penfield

Cette maison d’inspiration écossaise de trois étages a été construite en 1899. On dit que l’intérieur de la demeure dépassait largement en beauté la façade extérieure. Tout y était raffiné et de grand goût.

Son propriétaire, Benjamin Tooke fonda la Tooke Shirts à Montréal. Dans un élégant magasin, il y vendait chemises, collets, cravates, mouchoirs, le tout fabriqué soit à sa manufacture sur la rue St-Jacques ou importé d’ailleurs. Il savait localiser son magasin dans les endroits les plus propices à la la vente et lorsque la rue Ste-Catherine devint un endroit commercial, il y installa aussitôt son commerce à l’Hôtel Windsor dans les années 1884. On dit qu’au début du vingtième siècle, il était le plus grand manufacturier de vêtements du pays. Grand amateur de golf, il obtint que The Beaconsfield Golf Club soit incorporé en 1904.

Un autre propriétaire occupa l’édifice, Edward Greenshields. Marchand, il était importateur de mercerie et produits divers et son habileté dans la finance lui permit d’accéder à plusieurs postes d’importance. C’est ainsi qu’il devint directeur de la Banque de Montréal ainsi que du Grand Trunk Railway. Il participa à la fondation de la Royal Trust Company. Homme cultivé, il étudia la philosophie à McGill, s’intéressa aux arts, à la musique, la poésie et la peinture. Le théâtre fit aussi partie de ses intérêts artistiques. On dit qu’il ne parlait jamais de finances.

Le Consulat de la République Fédérale d’Allemagne occupa l’édifice dans les années 1960. Puis il fut transformé en condominiums en 1984. Étant dans la zone protégée de la maison Raymond, sa voisine, la maison Tooke jouit du même privilège



dimanche 13 mars 2011

NOTRE-DAME DE LA GARDE - Vieux-Québec



















Après de nombreuses demandes de la part des résidents du Cap Blanc, la construction de cette église débuta en 1877 et se termina en 1992. Avant la construction, une desserte fut aménagée dans l’école Mgr. Sinay où enseignaient les Frères des Écoles chrétiennes. En 1891, la moitié des édifices de la paroisse furent rasés par le feu qui endommagea l’église et la sacristie, où loge l'école, fut détruite. Elle fut construite sur un ancien quai, le « J. Blais Booms » et placée sous la protection de la patronne des marins, Notre-Dame-de-la Garde.

En raison d’important défauts de construction, des réparations ne changèrent guère la situation. Il fut question de détruire l’église lorsque les inspecteurs du gouvernement et les compagnies d’assurance la déclarèrent dangereuse. Les paroissiens s’organisèrent et finalement des travaux remirent l’édifice sécuritaire, la structure fut consolidée et le clocher redressé. Elle offre aujourd’hui un aspect plus ancien qu’elle ne l’est en réalité.



MAISONS J. SIMPSON ET A.E. PEEL -Mille carré doré- Montréal























1587-1589, Avenue Dr. Penfield

Cette belle demeure de pierre rouge d’Écosse fut construite en 1896 pour le docteur James Simpson. Ce dernier pratiquait la médecine à l’Hôpital St. Mary. Il fut l’objet d’une intense controverse en 1846. Il avait commencé à utiliser l’anesthésie lors d’accouchement ce qui provoqua un tollé chez les ultra religieux. Car dans la Bible, il est écrit que l’enfantement doit se faire dans la douleur (Genèse 3 :16). Ce fut finalement le rabbin Abraham De Sola qui trancha la question après avoir étudié le passage biblique. Ce que la Bible disait, selon son interprétation, c’est que la femme accouche dans le labeur, mais pas nécessairement dans la douleur. Donc le médecin réduire ou supprimer la douleur lors de l’accouchement n’allait pas contre les Saintes-Écritures.

L’édifice serait actuellement occupé par une entreprise de distribution de logiciels, Digimode Consulting Group Inc.Le numéro 1589 porte le nom de Gregory Javitch et renferme les bureaux de Land Consultants. Russe Juif de naissance, Javitch arriva en France en 1922 quand les Communistes prirent le contrôle de tout le pays. Puis ce fut la Palestine en 1942 pour fuir les Allemand, retour en France pendant deux ans et arrivée à Montréal en 1950 toujours accompagné de sa famille. Il était spécialiste dans la reforestation et la mise en valeur du territoire.

Ayant dû fuir l’oppression russe et allemande, il était normal pour Gregory Javitch de s’intéresser à la culture des autochtones tant de l’Amérique du Sud que de l’Amérique du Nord. Il accumula une collection de plus de 2,300 livres et documents sur les légendes, les danses, la musique et la vie quotidienne des aborigènes, les traités et les lois, collection qu’il offrit à l’Université de l’Alberta en 1980, la moitié en donation et la moitié en vente.

samedi 5 mars 2011

LA MAISON GERVAIS-BEAUDOIN - Vieux-Québec


















54, CÔTE-DE-LA-MONTAGNE

Construite tout en haut de l’escalier Casse-Cou, cette maison fut érigée en 1741. Ayant hérité du terrain, Gervais-Beaudoin, chirurgien prospère, y fit bâtir sa maison. C’était sa première demeure. Il y installa sa pratique et loua des pièces à divers artisans.

Arrive le bombardement de 1759 avec les résultats que l’on devine. C’est Étienne Griault dit Larivière qui la reconstruit sept ans plus tard.

En 1923, on lui ajoute deux étages et une restauration suit en 1966. Entre temps, en 1964, elle avait été classée monument historique.

Cette maison porte aussi le nom de maison Garon. Mais il est très difficile d’obtenir de l’information sur ce personnage.

ÉDIFICE GILLES-HOCQUART - Vieux-Montréal



















535, avenue Viger

Ce n’est pas Gilles Hocquart qui a fait construire cet édifice magnifique mais plutôt l’École des Hautes Études commerciales en 1910. En l’an 2000, le Centre des Archives nationales de Montréal s’y est établi pour y conserver des documents dont certains datent du XVIIe siècle.

L’édifice porte le nom de Gilles Hocquart. Ce dernier a été le quatorzième intendant de la Nouvelle France de 1731 à 1748. Contrairement à Bigot qui lui a succédé, il a fait beaucoup dans tous les domaines, tant au plan de la sécurité, de l’agriculture, le transport, la santé, l’industrie (les Forges du Saint-Maurice lui doivent beaucoup), les routes (le chemin du roi) mais aussi la construction d’un centre de conservation des documents concernant le régime français. C’est à ce titre que l’édifice lui rend hommage

À l’intérieur, se trouvent quatre statues géantes. À l’origine, elles faisaient parti de la Banque Royale sur la rue Saint-Jacques. Elles y ont été érigées en 1907 pour orner les colonnes de cet édifice. Le temps et les intempéries ayant fait leur œuvre, il fallut un jour les enlever. Grâce à M. Paul Desmarais, homme d’affaires, les statues ont retrouvé leur grâce et furent remisées à l’intérieur de l’édifice. L’une représente le transport, une autre la pêche, une troisième l’industrie et la quatrième l’agriculture, quatre domaines dans lesquels la Banque Royale s’impliquait.   Une page a déjà été écrite sur elles en décembre 2007.

lundi 21 février 2011

LA MAISON FORNEL - le Vieux-Québec



















9, Place Royale

On aimerait que ce soit la maison authentique des temps passés. Elle fut détruite en 1759 lors du bombardement de la ville, reconstruite peu après, rehaussée à quatre étages et recouverte de briques vers 1897, détruite en grande partie par un incendie en 1960 puis, après d’importantes fouilles archéologiques, remise dans son état d’après la Conquête. Elle possède deux caves voutées qui servaient d’entreposage pour le vin, le vinaigre, l’huile, etc. Ces caves étaient aussi un abri contre le vol et le feu. Cette maison possède également un ancien puits intérieur dans le sous-sol.

Jean-Louis Fornel reçu la maison de son père. Marié à Marie-Anne Barbel, la demeure se fit trop petite alors que la famille grandissait (14 enfants dont 7 survécurent), elle fut donc agrandie. Jean-Louis devint un homme d’affaire important, un aventurier et même un explorateur et découvreur sur la côte du Labrador. Il obtint la concession de la seigneurie de Bourg-Louis, près de Neuville, acquérant ainsi le titre de seigneur.

Après son décès, sa veuve Marie-Anne se révéla également excellente en affaires. Elle continua à gérer les entreprises de son mari et ouvrit même une fabrique de poteries. Mais tout fut à reconstruire après 1759. Par la suite la maison passa aux mains de sa fille Marie-Françoise.

dimanche 20 février 2011

MAISON JAMES EDWARD MAJOR -Montréal - Mille carré doré

1221, rue Guy
Cette maison fut construite en 1859 alors que la rue Guy n’était encore qu’un chemin de terre. James Major était le gérant de la Dyde & Major, Pot & Pearl Ash Inspectors.

La maison est devenue un centre d’accueil pour personnes âgées de religion protestante, la Church Home Residence.



samedi 12 février 2011

MAISON FLEURY DE LA GORGENDIÈRE - Vieux-Québec

13,15, Place-Royale, 19-21, rue Saint-Pierre

Joseph Fleury de la Gorgendière avait acheté une maison en colombage construite vers 1687. Comme elle tombait en ruine, il la fit détruire et la remplaça par une demeure en pierre en 1722. Le gouvernement du Québec en devint propriétaire en 1966 et elle fut restaurée en 1991.

De la Gorgendière fut agent de la Compagnie des Indes occidentales. Par la suite, il créa un réseau d’import-export avec la France et les Antilles. Il exportait de l’huile de loup-marin et importait des tissus. Il reçut la Seigneurie Saint-Joseph-de-Beauce en 1736 avec la tâche de construire un chemin le long de la rivière Chaudière à partir du Saint-Laurent. Il fit construire un moulin à farine et une chapelle sur sa seigneurie. Il décéda en 1755.

ÉDIFICE TELEGRAPH CHAMBERS - Vieux-Montréal

204, rue de l’Hôpital.

C’est au nom de la Canadian Pacific Railways que Thomas Shaughnessy et Richard B. Angus font construire cet édifice de huit étages en 1900-1901. Comme c’était le cas pour de nombreux bâtiments de l’époque, ils étaient construits sur l’emplacement d’autres maisons que l’on détruisait pour la nouvelle construction. Shaughnessy et Angus en furent propriétaires jusqu’en 1922. Le C.P.R. Telegraph en fut locataire jusqu’en 1935.

Le Montreal Club qui réunissait des hommes d’affaires important fut l’un des locataires. La compagnie Laurentide Paper ainsi que la Woods Milling y installèrent également leurs bureaux.

En 1922, le Canadien Pacifique acquiert les titres de propriété de l’édifice et l’occupe jusqu’en 1980. C’est alors que le bâtiment est transformé en condominiums.

Thomas George Shaughnessy commença sa carrière aux États-Unis tout au bas de l’échelle et monta peu à peu les échelons jusqu’à devenir président du Canadian Pacific Railway au Canada. Il reçu plusieurs titres dont celui de Baron en 1916 pour avoir contribué à l’effort de guerre. Sa demeure sur le boulevard René Lévesque est maintenant un site historique national.

Richard B. Angus fut banquier d’abord en Écosse puis à la Banque de Montréal dont il devint gérant général puis président. Il se joignit au groupe qui lança le projet du Canadien Pacifique. C’est en son honneur que l’usine de Montréal fut nommée Angus (les « shops Angus ». Il fut également impliqué dans de nombreuses compagnies. Étant l’un des hommes les plus riches de Montréal, il s’impliqua dans de nombreux projets à caractère social et caritatif.



samedi 5 février 2011

ÉDIFICE DE LA CANADA LIFE -Montréal

275, rue Saint-Jacques

La Canada Life, une compagnie d’assurance-vie, a fait construire cet édifice de huit étages en 1894-95. Des poutres d’acier, une technique nouvelle à l’époque, ont permis de construire un édifice de style « gratte-ciel ». La compagnie s’installa au second étage préférant louer le rez-de-chaussée à la Banque canadienne de Commerce. Hanson Brother, une firme de courtage, avocats, assureurs et autre clientèle occupaient le reste de l’édifice.

La Federation Asurance Co. of Canada acheta la bâtisse en 1954 et y demeura jusque dans les années 1980. Presque inoccupé alors, l’édifice est transformé en condominiums de luxe en 2003-04.



lundi 31 janvier 2011

MAISON BARBEL - Vieux-Québec



















5, 7, Place-Royale ; 29, rue Saint-Pierre

Quatre ans avant l’attaque de Québec par James Wolf en 1759, Marie-Anne Barbel fit construire sa demeure. Née à Québec, elle épousa Louis Fornel, un marchand de fourrures qui fut aussi explorateur au Labrador. Elle donna naissance à treize enfants, devint veuve en 1745 et continua les entreprises de son mari. Elle ouvrit une poterie qui connut un grand succès de 1746 à 1752. Marie-Anne obtint la concession du poste de la Baie des Esquimaux et celui du poste de traite de Tadoussac. Après la Conquête, elle se retira des affaires et fit reconstruire ses cinq maisons détruites par le bombardement. Elle décéda à l’âge de 89 ans. L’extérieur de la demeure actuelle a évidemment subit une restauration conforme aux documents de l’époque.

ÉDIFICE LONDON AND LANCASHIRE - Vieux-Montréal

244, rue Saint-Jacques

Au dessus de la porte, une cartouche sculptée porte la date 1898. C’est la compagnie d’assurance britannique, la London & Lancashire Life Insurance qui fit construire cet édifice de sept étages. Mais ce n’est pas cette compagnie qui occupe le rez-de-chaussée qui est loué à la Banque de Nouvelle-Écosse jusqu’en 1909. La London & Lancashire quant à elle occupe le second et le septième étage. Avocats, courtiers et agents divers louent les autres locaux.

De 1911 à 1920, la compagnie de fiducie Royal Trust occupe les lieux et administre l’édifice au nom de la London & Lancashire. C’est alors la Royal Securities Corporation Ltd qui, après avoir été locataire pendant plusieurs années, en prend possession. Cette dernière s’occupe de placements dans diverses sociétés tant au Canada qu’à l’étranger. Elle sera propriétaire jusqu’en 1965. Comme on peut le deviner, les sept étages ont aussi accueillis de nombreux locataires dont la San Salvador Electric Light Company, la Calgary Power Company, la firme de courtage Hanson Brothers et beaucoup d’autres.

En 1979, l’immeuble a été complètement réaménagé à l’intérieur.



samedi 22 janvier 2011

LA MAISON BRUNEAU-RAGEOT-DRAPEAU- Place Royale - Québec



















33-34-37, rue Saint-Pierre  /  3A, 3B, 3C, Place Royale

Il est difficile de comprendre qu’il y a trois bâtiments dans cette construction qui occupe le coin de la Place Royale où trois entrées portent les numéros 3A, 3B et 3C.

Sur cet emplacement, Nicolas Jérémie dit Lamontagne, interprète Montagnais et commis à la compagnie de la Baie d’Hudson, y avait construit sa maison. Il publia un livre sur ses aventures : Relations du détroit et de la baie d’Hudson. La maison fut presque complètement détruite lors des bombardements de 1759. En 1791, la maison Bruneau y fut construite au 3A à l’angle nord de la Place Royale. Pierre Bruneau était marchand, homme politique et officier de milice. Outre le commerce de fourrures, il se lança également dans le commerce de céréales, d’étoffes et de liqueurs. Il fut député de la Basse-Ville de Québec et participa à la défense de la colonie lors de l’invasion américaine en 1812. Sa fille Julie épousa Louis-Joseph Papineau qui joua un rôle important lors des troubles de 1837-38.

La maison Joseph Drapeau occupe l’emplacement 3B. Riche marchand, il devint seigneur et propriétaire de dix seigneuries.

Au 3C se trouve la maison Gilles Rageot qui en fait fut détruite par incendie en 1682. Gilles Rageot était notaire et fut nommé greffier à la ville de Québec. Le gendre de Rageot , Pierre Rivet construisit une autre maison sur l’emplacement, maison qui fut détruite en 1759 lors du bombardement. Rivet fut greffier et procureur du roi à Montréal puis occupa différents postes à Québec.

Il faut signaler que ces trois maisons conservent leur aspect original.




 

vendredi 21 janvier 2011

MAISON CHARLOTTE R. HARRISSON = Mille carré doré- Montréal
























3661, rue Peel

Cette grande maison de trois étages fut construite en 1912. Elle est quelques fois appelée Macarow du nom de l’époux de Charlotte R. Harrison, Daniel Charles Macarow. Ce dernier débuta dans le domaine bancaire à Kingston et à Toronto dès l’âge de 16 ans. En 1893, il fut nommé gérant général à Montréal. Il devint également directeur de la Charles Meredith & Company Ltd et président honoraire de la Montreal Amateur Athletic Association.

De 1923 à 1929, la maison fut la propriété de la Royal Trust Company. Puis la demeure passa entre plusieurs mains dont R.J. Magor. Homme d’affaires très en vue, ses services furent requis notamment à Terre-Neuve pour instaurer un système fiscal plus léger. Ont aussi occupé la maison R. Perrault ainsi que la Congrégation Notre-Dame de 1951 à 1976. L’Université McGill en fit alors l’acquisition. C’est actuellement la Société montréalaise d’Oncologie qui l’occupe.



samedi 15 janvier 2011

LA MAISON DUMONT - QUÉBEC - Place Royale



















1, Place-Royale ; 38, rue Notre-Dame

Eustache Lambert Dumont fit construire une maison sur cet emplacement en 1689. Auparavant, sur ce terrain, la Compagnie des Habitants y avait édifié un magasin qui devint plus tard la propriété de l’intendant Jean Talon. En 1691, la maison fut restaurée selon la description de l’inventaire des biens d’Eustache Lambert Dumont. Ce dernier était marchand. Il fut nommé capitaine en second de la milice à Québec par Frontenac. Il s’embarqua vers la France en 1691 et décéda en mer.

MAISON JOHN KENNETH LEVESON ROSS- Mille carré doré, Montréal
























3647, rue Peel

John Kenneth L. Ross était le fils de James Ross. Ce dernier fit construire cette maison en 1909 pour son fils lors de son mariage. Après avoir terminé ses études universitaires, le jeune homme fut orienté par son père dans les finances et les entreprises familiales : l’usine de tramway de la Montreal Street Railway, la compagnie de chemin de fer Nova Scotia et la Dominion Coal dans laquelle le fils devint assistant gérant. À la mort de son père en 1913, John Kenneth hérita de la maison de son père située en face et s’y installa. Il dilapida l’immense fortune dont il avait hérité. Beau, intelligent, sportif, il était la coqueluche du Mille carré. Sa passion pour les courses de chevaux et la voile l’entraîna à la faillite en 1935. Il fut inhumé en mer selon ses désirs.

Le fils de John Kenneth, Jack, hérite alors de la maison en 1913. Lui aussi était un passionné de chevaux. Il en acheta en Irlande et en Angleterre et possédait des élevages au Québec, à Toronto et même au Maryland. L’un de ses chevaux nommé Sir Barton gagna plusieurs courses. Il fut près de la banqueroute, vendit la maison et déménagea dans un appartement à la suite de quoi son épouse le quitta. Il partit alors pour la Jamaïque et s’y remaria, devint député-gouverneur de l’ile et y demeura jusqu’à sa mort en 1951.

Le deuxième Baron Shaughnessy, un de ses amis, acheta la maison. Ce dernier était directeur du Canadian Pacific Railroad et travailla aussi pour l’Imperial Tobacco Company.

En 1961, la maison fut achetée par le Collège Marianopolis qui y installa ses services administratifs du CÉGEP. Puis ce fut l’Université McGill qui en devint propriétaire en 1976 pour y loger un annexe de sa Faculté de droit.

vendredi 7 janvier 2011

ÉGLISE DE NOTRE-DAME-DES-VICTOIRES - Québec- Place Royale

























Celle que nous admirons aujourd’hui fut érigée de 1763 à 1766 sur le site de l’Abitation construite par Samuel de Champlain. La première église date de 1688 et était dédiée à l’Enfant-Jésus. Elle changea de nom en1690 après la victoire sur l’amiral anglais William Phipps et devint Notre-Dame-de-la-Victoire. Une deuxième victoire sur les Anglais en 1711 (en fait c’est la nature qui remporta la victoire, la flotte anglaise commandée par l’amiral Hovender Walker fit naufrage) transforma le nom en Notre-Dame-des-Victoires. Le bombardement de la ville en 1759 détruisit l’église ainsi que presque toute la Basse-Ville. Il ne restait que des murs calcinés. La reconstruction s’échelonna sur plusieurs années et se termina en 1766. Elle fut restaurée à plusieurs reprises, par trois fois sauvée de la démolition alors qu’on voulait agrandir la place du marché et classée monument historique en 1929.

PRESBYTERIAN CHURCH - Côte-des-Neiges
























3435, Chemin de la Côte-Sainte-Catherine

Tout a commence en 1863 alors qu’un groupe de langue anglaise acheta un terrain sur la Côte-Ste-Catherine. Une église y fut construite qui servait à la fois à la communauté presbytérienne et à l’anglicane. La première célébrait ses offices à onze heures alors que la seconde se réunissait à seize heures pour le service religieux.

En 1888, le feu détruisit complètement l’église. Les Anglicans vendirent alors leurs parts à la communauté presbytérienne. La chapelle actuelle fut reconstruire sur le même emplacement entre les années 1888 et 1892, semble-t-il.

Ce lieu du culte attire une clientèle d’environ vingt-cinq groupes ethniques s différents dans un rayon de vingt-cinq à trente kilomètres. Le service dominical se fait en anglais avec traduction simultanée française. L’enseignement religieux professé par cette communauté est celle de l’Église presbytérienne du Canada laquelle est d’origine à la fois Scott et huguenote par les protestants français venus s’établir au Canada au début de la colonie.