jeudi 26 avril 2007

New York, Central Park







Les parcs de New York ont un petit quelque chose de particulier. Commençons par le plus grand, le Central Park qui s’étend sur une longueur d’environ 4 kilomètres (entre la 59ème et la 110ème rue) sur 800 mètres de large. Il est situé en plein milieu de Manhattan. À l’origine, c’était une terre rocheuse couverte de marécages où habitaient une population pauvre et misérable. C’est en 1847 qu’on commença les terrassements non sans une certaine violence de la part de ceux qui ont été expulsés. On dit d’ailleurs que lors de la grande dépression, d’autres squatters envahirent les lieux, puis ce fut au tour des Hippies et après des contestataires contre la guerre du Vietnam. Depuis les années 1980, le parc est redevenu un bijou hautement apprécié tant des New-yorkais que des touristes. En fait, il est à 90% la création de l’homme. Tout le terrassement a été fait « à la main » (sans oublier quelques centaines de chevaux!), et on y a planté environ cinq cent mille arbres. Pour en protéger l’intégrité contre les promoteurs immobiliers, il a été classé monument historique en 1965.

On peut diviser le parc en trois partie. Des vallons et des rochers escarpés composent la partie du Nord. Au centre se trouvent le grand réservoir d’eau de la ville ainsi que le Metropolitan Museum of Art . Au Sud, la partie qui semble la plus appréciée, on y trouve des pièces d’eau dont l’une voit naviguer de petits voiliers téléguidés, des avenues pédestres, un zoo. C’est beau. Paisible. À l’abris du bruit de la circulation. Des terrains de jeux pour enfants. En hiver, une patinoire prend place. Même si quelques rues traversent le parc, les promeneurs n’en sont pas conscients, car le terrassement est ainsi fait que les sentiers s’abaissent majestueusement et passent sous de jolis ponts.

Cyclistes, joggeurs, roulis-roulant, marcheurs, poussettes et carrosses pour enfants, jeunes et vieux, tous semblent apprécier grandement cet oasis de verdure. Il y aurait quelques vingt millions de personnes qui en profitent chaque année. Nous avons eu la chance d’être parmi elles.