vendredi 13 avril 2007

New York, La Morgan Library







La Morgan Library.



À la télé on en a vanté les richesses. Un « must » disait-on. Un financier, Pierpont Morgan (1837-1913), y a rassemblé non seulement des livres avec enluminures, des éditions originales d'oeuvres littéraires, des dessins et gravures de maîtres anciens et sans doute beaucoup d’autres objets dans les voûtes ou qu’on ne remarque pas. Des partitions originales de Mozart, Beethoven et autres y sont aussi conservés.

Une certaine déception à l’arrivée. Oubliez Mozart, Beethoven et compagnie. Il faut prendre rendez-vous. Une première salle offre de petits rouleaux originaires de l’ancienne Mésopotamie qui servaient de sceaux sur lesquels sont gravés divers motifs tous plus délicats les uns que les autres. Pièces originales. Intéressantes. D’une grande finesse. Ce serait l’une des plus importantes collections de ce genre au États-Unis.

Une deuxième sale expose des « bestsellers » de l’époque victorienne ainsi que des publicités de tout acabit pour mousser leur vente. L’imagination ne faisait pas défaut avant nous…

Une autre salle présente de nombreux livres avec enluminures qui illustrent le livre de l’Apocalypse en particulier l’ouvrage espagnol Las Huelgas. Une cinquantaine d’enluminures de cette œuvre est présentée au public. Une grande richesse picturale qui mérite qu’on s’y attarde.

Peintures, croquis, gravures sont aussi au rendez-vous. D'une grande qualité, ils sont une douceur pour les yeux.

Et pourquoi ne pas terminer par prendre place au café haut de gamme ?