Elle a été édifiée de 1824 à 1829 sur la rue des Ursulines au numéro civique 314. Construite en pierre, elle avait à l’origine des jalousies vertes à toutes les fenêtres. Sur le terrain, se trouvaient également une écurie, un hangar à bois, une remise pour les voitures, une latrine double, une glacière et même un puits. Il ne reste que la maison dans un état de conservation presque parfait.
Le terrain a vu d’autres demeures. D’après les documents, un certain Michel Godefroy de Linctot, premier véritable trifluvien né en 1637, habite une maison sur cet emplacement. C’était une petite maison de dix mètres par six. Il fut capitaine et participa à la campagne pour chasser les Anglais de Terre-Neuve en 1705. Il vécu dans la plus grande misère et mourut à Trois-Rivières en 1709. Un texte mentionne qu’il possédait trois fusils, quatre bêtes à cornes et vingt arpents de terre.
Mathurin Baillargeon possède l’endroit en 1650. Arrivé au pays vers 1648, il fait partie des quatorze premiers colons de la ville. On sait que lui aussi possédait du bétail et quelques arpents de terre.
Débarqué en Nouvelle-France vers 1647, Pierre Dandonneau achète le terrain en 1652. On dit de lui qu’il était « sérieux et tenace ». Il arriva en tant qu’employé sous contrat (donc un « trente-six mois ») pour Jean Godefroy de Lintot. Il se maria avec une « fille du roi », Françoise Jobin. Il reçu une concession dans les iles du Saint Maurice et quelques années plus tard une concession du Seigneur Pézar de La Tousche à Champlain où il fut l’un de ses censitaires. Il n’est pas impossible qu’il ait fait le commerce de l’eau de vie(?).
Arrive Joseph-François Hertel De La Fresnière en 1668. Baptisé à Trois-Rivières en 1642, il fut militaire dans les troupes de la marine. En 1661, il fut capturé et adopté par les Iroquois lors d’une sortie imprudente, dit-on. Il passa deux ans en captivité. Il a écrit une lettre à sa famille sur une feuille d’écorce. Il enseigna plus tard les tactiques iroquoises de combat à la milice qu’il dirigeait et accompagna Frontenac dans sa campagne contre les Iroquois jusqu’au lac Ontario. Il se hasarda dans le commerce illégal de fourrures et fut emprisonné. Son séjour en prison fut bref, car on avait besoin de sa connaissance de la langue iroquoise ainsi que de leurs stratégies de combat. Il devint commandant du Fort Frontenac. Il fut anobli par Louis XV en 1716. Comme sa famille demeura sur le site pendant plus d’une centaine d’années, la maison actuelle fut nommée Maison Hertel de Lafresnière pour souligner leur apport à l’histoire de la ville.
De 1824 à 1829, une maison trois fois plus grande est construite par François Lafontaine. Il est maître menuisier et sculpteur. Associé à François Normand, il exécuta des travaux dans la salle d’audience du Palais de Justice de la ville ainsi qu’un grand baldaquin à l’intérieur de l’église de Trois-Rivières, la nef, des confessionnaux, un baptistère, les balustrades et des autels.
Par la suite différents propriétaires s’établirent dans la demeure. Il y eu des avocats, un commerçant de bois, un curé et même un gazier américain. En 1899, ce sont les Ursulines qui prirent possession de la maison. Elles y ont demeuré jusqu’en 1981 même si la Ville de Trois-Rivières s’en était portée acquéreur en 1970. Rénovée en 1981, elle accueillit la Maison des Vins. Le Salon du livre de Trois-Rivières y a maintenant installé ses bureaux à l’étage tandis que des expositions temporaires sont présentées au rez-de-chaussée.
Depuis 1961, elle est classée monument historique.
Le terrain a vu d’autres demeures. D’après les documents, un certain Michel Godefroy de Linctot, premier véritable trifluvien né en 1637, habite une maison sur cet emplacement. C’était une petite maison de dix mètres par six. Il fut capitaine et participa à la campagne pour chasser les Anglais de Terre-Neuve en 1705. Il vécu dans la plus grande misère et mourut à Trois-Rivières en 1709. Un texte mentionne qu’il possédait trois fusils, quatre bêtes à cornes et vingt arpents de terre.
Mathurin Baillargeon possède l’endroit en 1650. Arrivé au pays vers 1648, il fait partie des quatorze premiers colons de la ville. On sait que lui aussi possédait du bétail et quelques arpents de terre.
Débarqué en Nouvelle-France vers 1647, Pierre Dandonneau achète le terrain en 1652. On dit de lui qu’il était « sérieux et tenace ». Il arriva en tant qu’employé sous contrat (donc un « trente-six mois ») pour Jean Godefroy de Lintot. Il se maria avec une « fille du roi », Françoise Jobin. Il reçu une concession dans les iles du Saint Maurice et quelques années plus tard une concession du Seigneur Pézar de La Tousche à Champlain où il fut l’un de ses censitaires. Il n’est pas impossible qu’il ait fait le commerce de l’eau de vie(?).
Arrive Joseph-François Hertel De La Fresnière en 1668. Baptisé à Trois-Rivières en 1642, il fut militaire dans les troupes de la marine. En 1661, il fut capturé et adopté par les Iroquois lors d’une sortie imprudente, dit-on. Il passa deux ans en captivité. Il a écrit une lettre à sa famille sur une feuille d’écorce. Il enseigna plus tard les tactiques iroquoises de combat à la milice qu’il dirigeait et accompagna Frontenac dans sa campagne contre les Iroquois jusqu’au lac Ontario. Il se hasarda dans le commerce illégal de fourrures et fut emprisonné. Son séjour en prison fut bref, car on avait besoin de sa connaissance de la langue iroquoise ainsi que de leurs stratégies de combat. Il devint commandant du Fort Frontenac. Il fut anobli par Louis XV en 1716. Comme sa famille demeura sur le site pendant plus d’une centaine d’années, la maison actuelle fut nommée Maison Hertel de Lafresnière pour souligner leur apport à l’histoire de la ville.
De 1824 à 1829, une maison trois fois plus grande est construite par François Lafontaine. Il est maître menuisier et sculpteur. Associé à François Normand, il exécuta des travaux dans la salle d’audience du Palais de Justice de la ville ainsi qu’un grand baldaquin à l’intérieur de l’église de Trois-Rivières, la nef, des confessionnaux, un baptistère, les balustrades et des autels.
Par la suite différents propriétaires s’établirent dans la demeure. Il y eu des avocats, un commerçant de bois, un curé et même un gazier américain. En 1899, ce sont les Ursulines qui prirent possession de la maison. Elles y ont demeuré jusqu’en 1981 même si la Ville de Trois-Rivières s’en était portée acquéreur en 1970. Rénovée en 1981, elle accueillit la Maison des Vins. Le Salon du livre de Trois-Rivières y a maintenant installé ses bureaux à l’étage tandis que des expositions temporaires sont présentées au rez-de-chaussée.
Depuis 1961, elle est classée monument historique.