lundi 30 avril 2007

New York, Union Square




UNION SQUARE


Le parc connu sous le nom de Union Square est aussi très populaire. On pourrait croire qu’il tire son nom de quelque événement historique, mais il n’en est rien. Il vient tout simplement de la rencontre de deux rues au début des années mil huit cent, Broadway et Bowery. Très fréquenté, des centaines de new-yorkais viennent y prendre l’air après le travail. Les rames du Subway qui roulent sous le parc y sont sûrement pour quelque chose. Il est l’âme du splendide village sur la 14ème rue.

Évidemment, dans le parc on trouve de nombreux arbres, des sentiers, des bancs. Mais aussi une section pour les jeunes enfants et même un parc pour la race canine. Une statue équestre de George Washington se dresse faisant face à la 14ème rue. D’autres statues ont aussi été ajoutées dont celle du Marquis de Lafayette et Abraham Lincoln. Ghandi est un nouveau venu. De nombreux exposants viennent s’installer au Square vendant qui des gravures, qui des photos, et tutti quanti. On y trouve même un marché de fruits, légumes et pâtisseries quatre jours par semaine. C’est en 1976 qu’une loi a permis cette activité mercantile dans la ville. Très fréquenté, le Greenmarket de Union Square est le plus célèbre. Ce sont des fermiers des environs qui apportent leurs produits les lundis, mercredis, vendredis et samedis. Quant au Holiday Market, il s’y installe de la fin de novembre au 24 décembre. On peut deviner ce qu’il offre à la population…

Tout autour du Square, ont pris place quelques incontournables. Le restaurant asiatique Republic vaut le détour. Le menu est excellent et peu dispendieux. L’ambiance chaleureuse car on nous place à une table longue où déjà sont possiblement attablés d’autres clients. L’occasion rêvée pour fraterniser si … Tout près, la librairie Barnes and Noble occupe cinq étages. Des livres, il y en a ! Des commerces de tout genre dont Whole Foods Market attirent de nombreux clients. Les environs du parc forme un village ou le habitants du quartier peuvent se procurer tout ce dont ils ont besoin.

Sur l’un des édifices au sud du parc, une immense installation artistique représentant un métronome y a vu le jour grâces à des subsides de quelques trois millions de dollars. Sur le mur d’à côté, une série de chiffres en perpétuel mouvement attirent l’attention. Il semble que ce ne sont pas tous les new-yorkais qui en connaissent le sens. Il s’agit d’un cadran qui indique l’heure à l’aide des premiers chiffres. Les derniers chiffres se lisent à l’envers et marquent le temps qui reste avant minuit. L’une des fractions de secondes au centre est impossible à lire en raison de sa vitesse de rotation.

Comme il fallait s’y attendre, Starbucks y a fait son nid !



jeudi 26 avril 2007

New York, Central Park







Les parcs de New York ont un petit quelque chose de particulier. Commençons par le plus grand, le Central Park qui s’étend sur une longueur d’environ 4 kilomètres (entre la 59ème et la 110ème rue) sur 800 mètres de large. Il est situé en plein milieu de Manhattan. À l’origine, c’était une terre rocheuse couverte de marécages où habitaient une population pauvre et misérable. C’est en 1847 qu’on commença les terrassements non sans une certaine violence de la part de ceux qui ont été expulsés. On dit d’ailleurs que lors de la grande dépression, d’autres squatters envahirent les lieux, puis ce fut au tour des Hippies et après des contestataires contre la guerre du Vietnam. Depuis les années 1980, le parc est redevenu un bijou hautement apprécié tant des New-yorkais que des touristes. En fait, il est à 90% la création de l’homme. Tout le terrassement a été fait « à la main » (sans oublier quelques centaines de chevaux!), et on y a planté environ cinq cent mille arbres. Pour en protéger l’intégrité contre les promoteurs immobiliers, il a été classé monument historique en 1965.

On peut diviser le parc en trois partie. Des vallons et des rochers escarpés composent la partie du Nord. Au centre se trouvent le grand réservoir d’eau de la ville ainsi que le Metropolitan Museum of Art . Au Sud, la partie qui semble la plus appréciée, on y trouve des pièces d’eau dont l’une voit naviguer de petits voiliers téléguidés, des avenues pédestres, un zoo. C’est beau. Paisible. À l’abris du bruit de la circulation. Des terrains de jeux pour enfants. En hiver, une patinoire prend place. Même si quelques rues traversent le parc, les promeneurs n’en sont pas conscients, car le terrassement est ainsi fait que les sentiers s’abaissent majestueusement et passent sous de jolis ponts.

Cyclistes, joggeurs, roulis-roulant, marcheurs, poussettes et carrosses pour enfants, jeunes et vieux, tous semblent apprécier grandement cet oasis de verdure. Il y aurait quelques vingt millions de personnes qui en profitent chaque année. Nous avons eu la chance d’être parmi elles.

lundi 23 avril 2007

New York, Le Subway



LE SUBWAY de New York est né au début du 20ième siècle, 1904, semble-t-il. Facile à comprendre. Dix-sept lignes en tout. Neuf d’entres elles sont numérotées de 1 à 9, les autres sont alphabétiques, A-C-E-S-B-D-F-V. Elles amènent les voyageurs dans toutes les parties de la ville. Pour le touriste, une carte est nécessaire pour se rendre à l’endroit désiré car certaines rames ne s’arrêtent pas à telle ou telle station. Les Newyorkais sont très aimables et s'offrent spontanément pour aider le touriste qui semble chercher la station où descendre.

Sécuritaire le subway ? Oui. La surveillance y est très présente. Des messages invitant les passagers à dénoncer toute action répréhensible ou à indiquer aux policiers tout bagage abandonné sont fréquemment entendus. On averti même que les policiers font des vérifications aléatoires de sacs à dos. Est-ce parce qu’on vit dans la peur depuis un certain 11 septembre ou pour entretenir une crainte favorisant la surveillance accrue de la population ?

Comme partout ailleurs, des musiciens tentent leur chance dans certaines stations. Ils sont peu nombreux toutefois. Mais contrairement à Paris, il ne s’aventurent pas dans les wagons. Certains itinérants s’essaient à glaner quelques dollars en racontant comment la misère s’abat sur eux et tous les efforts qu’ils font pour s’en sortir honorablement. Ils ne boivent pas, ne fument pas, ne blasphèment pas… De petits saints que la baraka a laissé tomber. Les dons sont rares.

Le subway de New York n’est pas exagérément coûteux, soit deux dollars. Une carte dans laquelle on peu faire un virement d’argent s’avère très pratique. Lorsqu’on y dépose vingt dollars, un cadeau de quatre dollars y est ajouté.

Efficace, rapide, ce moyen de transport vaut la peine d’être adopté. Est-ce que le système d’autobus fonctionne avec la même carte ? Réponse lors du prochain voyage !

mercredi 18 avril 2007

NEW YORK - Édifices et rues
















Les touristes sont facilement reconnaissables, ils marchent en regardant vers le ciel. C’est que les édifices sont hauts à New York. Les gratte-ciel ne se comptent plus. Une véritable compétition pour repousser le vertige encore plus haut. Évidemment, l’Empire State Building a la cote. Mais il faut s’armer de patience, car la foule qui attend pour en faire l’ascension forme un serpent qui s’étire paresseusement. On a le choix de monter jusqu’au 86ième étage ou au 102ième. Évidemment, il en coûte plus cher. Et puis, il faut s’attendre à un « security check »… Quant à nous, ça sera pour une prochaine visite.

L’architecture à New York a une saveur particulière. L’inspiration des constructeurs y est des plus variée tant dans les formes que dans les couleurs de la pierre ou de la brique. C’est avec gourmandise qu’ils sont croqués… à la plume. Les arcs, les arches, les escaliers de secours, les affiches multicolores, les auvents, enfin tout donne un caractère spécial aux rues. Sans parler de l’agitation constante tant sur les trottoirs que sur le macadam.

Et c’est propre. Une véritable armée de travailleurs balaie et ramasse tout ce qui nuit au cachet de la ville. Les poubelles sont omniprésentes et vidées régulièrement. Les graffitis sont quasi inexistants. Pas de clochards non plus, ou enfin si peu. Tant qu’aux « petty thieves », on les a repoussés vers le New Jersey paraît-il… On nous averti tout de même de faire attention à nos sacs. « L’occasion fait le larron » dit le proverbe.

dimanche 15 avril 2007

New York. Easter Parade
















La “Easter Parade” de New York est bien connue. C’est la parade des chapeaux originaux, des « Easter bonnets ». Une consultation sur Internet nous apprend l’endroit où se tient l’événement, soit la 5ième avenue entre les 49e et 57e rues. Le meilleur endroit est près de la cathédrale St-Patrick. L’article mentionne aussi que la parade commence vers 10h et se poursuit jusqu’à 16h. Elle n’est pas « organisée » et elle ne retient pas la foule pendant longtemps, affirme-t-on. Nous nous y rendons par un avant-midi plutôt frais, on pourrait dire presque froid.

Une foule nombreuse forme une file très longue en attende de visiter la cathédrale. Visite remise à un voyage ultérieur. Il y a foule dans l’avenue. Ici et là, des têtes chapeautées et colorées égaient la scène. Nous prenons donc possession de la rue à notre tour pour découvrir l’originalité des chapeliers et chapelières, car autant les hommes que les femmes portent sur leur chef des œuvres colorées, originales et surtout farfelues. Certains chapeaux sont des jardins, d’autres supportent des lapins et des œufs (c’est Pâques !), un est un buisson rempli de papillons multicolores. Quelques-uns ont simplement décoré élégamment leur chapeau de tous les jours. Il est même une construction que supportent deux acolytes et et ceux-ci la place sur la tête des passants pour une photographie souvenir. Deux jeunes demoiselles attirent particulièrement l’attention tant par leurs chapeaux que par la légèreté de leurs vêtements… Les caméras et les ciné-caméras sont actives. Face à la cathédrale, la foule est plus nombreuse et les couvre-chefs aussi.

L’article sur Internet disait vrai. On n’y passe pas la journée. Nous sommes contents d’avoir vu la « chose », mais, à nos yeux, on ne fait pas le voyage avec ce seul but en tête…

vendredi 13 avril 2007

New York, La Morgan Library







La Morgan Library.



À la télé on en a vanté les richesses. Un « must » disait-on. Un financier, Pierpont Morgan (1837-1913), y a rassemblé non seulement des livres avec enluminures, des éditions originales d'oeuvres littéraires, des dessins et gravures de maîtres anciens et sans doute beaucoup d’autres objets dans les voûtes ou qu’on ne remarque pas. Des partitions originales de Mozart, Beethoven et autres y sont aussi conservés.

Une certaine déception à l’arrivée. Oubliez Mozart, Beethoven et compagnie. Il faut prendre rendez-vous. Une première salle offre de petits rouleaux originaires de l’ancienne Mésopotamie qui servaient de sceaux sur lesquels sont gravés divers motifs tous plus délicats les uns que les autres. Pièces originales. Intéressantes. D’une grande finesse. Ce serait l’une des plus importantes collections de ce genre au États-Unis.

Une deuxième sale expose des « bestsellers » de l’époque victorienne ainsi que des publicités de tout acabit pour mousser leur vente. L’imagination ne faisait pas défaut avant nous…

Une autre salle présente de nombreux livres avec enluminures qui illustrent le livre de l’Apocalypse en particulier l’ouvrage espagnol Las Huelgas. Une cinquantaine d’enluminures de cette œuvre est présentée au public. Une grande richesse picturale qui mérite qu’on s’y attarde.

Peintures, croquis, gravures sont aussi au rendez-vous. D'une grande qualité, ils sont une douceur pour les yeux.

Et pourquoi ne pas terminer par prendre place au café haut de gamme ?

jeudi 12 avril 2007

New York, Les Musées


New York ! Une ville de musées. Quatre visites au MET. Dix-sept peintures de Rembrandt ! Et tous les grands peintres s'y sont donné rendez-vous: El Tiepollo, Velazques, Murillo, De la Tour, Vermeer, et "tutti quanti". Le plus difficile, c'est de choisir quoi "croquer" dans le cahier de croquis ! Impossible de tout voir sans avoir une indigestion culturelle. Les sculptures aussi méritent le détour. Les grecques, les romaines, celles du Moyen-Âge et les modernes y sont toutes représentées, sans oublier évidemment Rodin et son Adam et ses Bourgeois de Calais.Il y a aussi la Neue Gallery qui exposent des peintres allemands et autrichiens. En ce moment, c'est Van Gogh qui y est à l'honneur en raison de son influence sur la relève allemande à partir des années 1910. On voit d'ailleurs son influence dans la plupart des peintures qui y sont exposées. Le même trait de pinceau y est présent.Le musée Gugenheim ainsi que d'autres musées feront l'objet d'un prochain séjour.
Amicalement
Yvon

mercredi 11 avril 2007

New York, Beaucoup de...


New York ! Beaucoup de monde. Beaucoup de traffic. Beaucoup d'autos. Beaucoup de klaxons. Beaucoup de taxis jaunes. Beaucoup d'autobus. Beaucoup de gratte-ciel. Beaucoup de rues. Beaucoup de musées. Beaucoup de policiers. Beaucoup de restaurants. Beaucoup de bars. Beaucoup de Starbucks.

Mais surtout beaucoup de richesse culturelle à découvrir !