samedi 26 mai 2007

Paris, LA LANGUE...




Toute bonne chose a une fin. Lundi, ce sera le départ de la ville lumière. À regret ! Pour terminer, quelques mots sur l'utilisation du français dans les affiches commerciales.




CODA SUR LA LANGUE


Les Parisiens adorent les jeux de mots. Les noms affichés sur les enseignes commerciales en font foi. Ainsi si vous avez une petite faim et désirez une salade, allez Aux Pains Perdus. Maiis si c'est la pizza qui vous intéresse, alors La Boite à Pizza fera l'affaire. Quant à la boulangerie La Ronde des Pains, elle vous propose d'excellents croissants. Vous êtes difficile ? Allez Au Fin Bec ! Pour un repas léger, quoi de mieux que Au Petit Creux ? Mais c'est au Le Coude à Coude que vous étancherez votre soif, à moins que vous ne préfériez Le Bar à Thym !


Si vous passez devant le Pain deSucre, n'espérez pas y trouver bonbons et pralines! On ne vous y offre que de la lingerie fine... Même chose pour le Soleil Sucré!


Avez-vous développé un appétit littéraire ? Dans ce cas, Les Mots à la Bouche vous offrira livres et revues, à moins que vous ne préfériez Mona Lisait ou la Librairie Delamain.


Lorsque vous vous rendez à la boutique Question de Peaux, n'y cherchez pas des crèmes solaires ou des lotions pour adoucir votre peau. On vous y offrira des vêtements de cuir.


Vous désirez acheter des fleurs pour votre bien-aimée ? Pourquoi ne pas vous rendre à Au Nom de la Rose ?


C'est une permanente qui vous tente ? Je vous conseille À la Tête du Client.


Une nouvelle naissance dans la famille ? Vous trouverez tout ce qu'il vous faut au Neuf Lune.


Après avoir tant marché, vous voudrez sans doute rafraîchir vos vêtements chez le "pressing" Cinq à Sec et faire cirer vos souliers chez Mille Pas, un excellent cordonnier.


Pour faire un excellent voyage de retour, les meilleurs billets se vendent chez Itinéraires où "on encourage le vol".





lundi 21 mai 2007

Paris, LE PARC MONCEAU


Les parcs de Paris ont tous un charme qui leur est propre. Le Parc Monceau quant à lui est tout à fait particulier. Situé aux limites du 8eme et 17eme arrondissements, il est unique. Tout autour, s'élèvent des demeures luxueuses. Plusieurs entrées en fer forgé lui confèrent un air majestueux. Des allées en courbes lui donnent un style plutôt anglais et les bancs y sont abondants pour s'y reposer, lire à l'ombre ou au soleil. Mais ce qui le caractérise surtout, ce sont les "monuments" de taille réduite qui y ont été installés: une pyramide égyptienne, un fort chinois, des colonnes corinthiennes tout au bout d'un bassin d'eau où se promènent allégrement des canards qui ne cessent de bouffer les morceaux de pain que leur lancent enfants et parents. Comme il se doit, quelques statues de grands hommes y ont pris place: Guy de Maupassant, Chopin, Gounod ainsi qu'un certain Garnerin qui aurait été le premier homme à sauter en parachutedu haut d'une Mongolfière et à atterir dans le parc où l'attendait une foule enthousiaste. Un petit pont discrètement enfoui dans la verdure fait la joie de nombreux couples nouvellement mariés.


Son origine remonte à 1787 lorsque le Duc de Chartres, père de Louis-Philippe, fit dessiner près du village de Monceau, alors en dehors de Paris, un jardin exotique. Il est actuellement amputé de la moitié. Mais il fait la joie de nombreux enfants.


Enfin nous avions droit à un après-midi ensoleillé... Nous en avons prifité !

vendredi 18 mai 2007

Paris, MUSÉE MARMOTTAN-MONET


Les musées ne manquent pas à Paris. Certains valent d'être revisités. C'est le cas du Musée Marmottan-Monet dans le XVIeme arrondissement. Le sous-sol expose une soixantaine de peintures de Claude Monet, la pluspart sont des legs de Jean Monet, si j'ai bien compris. L'une des premières oeuvres exposées est Impression, Soleil Levant qui a fait naître le nom Impressionisme et Impressionistes. Comme on peut s'y attendre, plusieurs toiles ont pour thèmes les nymphéas, sujet qui semblait fasciner Monet.

Le rez-de-chaussée a eu moins d'attraits pour nous. Des enluminures, par ailleurs très belles, étaient en montre.
Par contre, le premier étage nous a littéralement charmé et comblé notre attente. De nombreuses toiles de Berthe Morisot nous ont fait ouvrir grand les yeux. C'est la plus grande collection des oeuvres de cette artiste. Lors de notre première visite il y a quelques années, seulement quelques toiles étaient accrochées. Mais aujourd'hui, on nous a gâté. Un "extrait" d'une de ses toiles illustre ce texte. Plusieurs de ses amis occupent aussi les murs d'autres salles: Manet, Monet, Degas, Renoir et d'autres.

Dans une petite salle, un long (mais très intéressant) documentaire sur Claude Monet nous a permis d'en apprendre beaucoup sur la genèse des immenses toiles ayant pour thème les nymphéas, lequelles sont exposées à l'Orangeraie dans les jardins des Tuileries. Cette visite est devenue un "must" pour nous. Un jour de pluie ?

P.S. Nous n'avons pas vu de café Starbucks dans le XVIeme...Ah! Ah!

jeudi 17 mai 2007

Paris, DESSINS: NOTRE-DAME, JEANNE D'ARC





Enfin, il m'est possible d'ajouter quelques dessins.
Voici donc ceux qui auraient dû accompagner les textes précédents.
Ce ne sont pas des chefs-d'oeuvre, mais j'ai eu beaucoup de plaisir à les croquer.

Yvon

Paris, LE MUSÉE RODIN


Pour voir et admirer des sculptures, rien de mieux que de visiter le Musée Rodin. Ce maître était un grand artiste, un créateur de génie, mais aussi, semble-t-il, un homme d'affaire. Il a connu une très grande popularité. Les commandes affluaient. Le Musée, i.e. l'Hôtel Biron, s'est modernisé, en ce sens qu'un nouveau bâtiment tout près, l'ancienne chapelle, a été ajouté à l'édifice. Dans ce nouvel emplacement, on peut y admirer une partie de la collection d'estampes japonaises que Rodin avait amassée. Des oeuvres très belles. Également, on peut y voir des sculptures d'une danseuse japonaise dont Rodin admirait l'expression de douleur. Il en a fait plusieurs études de tête.

Dans le parc, des oeuvres majeures ont trouvé place, dont une copie des Bourgeois de Calais ainsi que la Porte de l'Enfer. D'autres sculptures ssont réparties un peu partout dont Eve, et son grand ami Balzac.

Dans le bâtiment principal, une partie est consacrée aux oeuvres d'une de ses élèves, Camille Claudel. Ses pièces sont d'une grande sensibilité et d'une délicatesse toute féminine. Se peut-il que l'élève aie surpassé le maître ? Y a-t-il eu un soupçon de jalousie de la part du maître ? Chose certaine, Rodin a grandement admiré Camille au point de lui consacrer une pièce dans son musée.

Une visite qui en vaut la pein.

lundi 14 mai 2007

Paris, LA TOUR JEAN-SANS-PEUR


Dans le Paris du Moyen-Âge, il ne reste qu'une dizaine de témoins dont la TOUR JEAN-SANS-PEUR sur la rue Etienne Marcel, près des Halles. Elle est magnifique. En plus, il semble que ce soit le seul édifice "complet". Lors de notre première visite, en 2001, seuls des bénévoles en assuraient le maintien. Mais aujourd'hui, la ville de Paris y met la main.
En 1407, Jean sans Peur a fait assiner son cousin Louis d'Orléans. On lui rendra la pareille quelques années plus tard. Pour se protéger, il ajoute à son hôtel parisien de nouveaux bâtiments ainsi qu'une tour. C'est ce qu'il en reste aujourd'hui. Au Rez-de-chaussée, des cartons expliquent l'éducation au Moyen-Âge. Ainsi on y apprend que ce n'est pas Charlemagne qui a inventé l'école... Déjà les Romains et les Grecs avaient des maîtres qui enseignaient aux jeunes enfants. Tant qu'au Grand Charles, on lui doit d'avoir ordonné que le plus grand nombre d'écoles soient ouvertes entre autres dans les couvents.
Un escalier en colimaçon nous amène jusqu'aux combles, soit le 7ème étage. La "Chambre" de Jean sans Peur possède les plus anciennes latrines de Paris restituées dans leur état d'origine. Évidemment, c'est loin de notre confort moderne, mais c'était déjà une grand amélioration pour l'époque.
Au sixième, des panneaux expliquent la vie quotidienne dans un palais dans les années quatorze cent. Dessous, on y parle de la France au temps de Jean sans Peur.

Une visite qui en vaut le détour.


P.S.
Starbucks s'est installé à Paris...

vendredi 11 mai 2007

PARIS: IMPRESSIONS ET CONCERT SURPRISE

Bonjour à tous,

Enfin Paris. Le décalage horaire est chose du passé. Les kilomètres "pedibus cum jambis", c'est à dire à pied, s'aditionnent à chaque jour. La température est plutôt fraîche. Le ciel est généralement nuageux.
Nous revoyons des endroits que nous avons aimés. Notre admiration pour l'architecture se renouvelle à chaque rue. Les croquis commencent à prendre forme dans le journal. Par malheur, je ne peux en insérer dans cette première missive, faute de connection UBS. Ce sera pour la prochaine fois.

Hier soir, en prenant une marche après le souper (excusez, je devrais écrire "dîner"...), par hasard nous avons entendu une cantatrice (chanteuse !) accompagnée d'un guitariste dans un Bar à Vin. Nous avons fait marche arrière et pris place. Un endroit charmant, tout petit. Une dizaine de clients, tous charmés par la voix parfois douce et à d'autres moments plus ample mais toujours chaude de la demoiselle. Quant au guitariste, il était tout simplement formidable. D'une grande dextérité et sensibilité. Nous avons agrémenté la soirée d'une coupe de vin qui nous a semblé plus savoureux qu'à l'ordinaire, sans doute en raison de l'atmosphère. Comme d'habitude, j'ai profité de l'occasion pour "croquer" le guitariste. Je vous le présenterai lors d'une prochaine lettre.

À la prochaine.

Yvon

vendredi 4 mai 2007

Le Cirque du Soleil


CIRQUE DU SOLEIL

Nous avons vu KOOZÅ dernier spectacle du Cirque du Soleil. C’est avec une certaine appréhension que nous y allions, car on annonçait un retour au cirque dit plus traditionnel. Dès le début, nous avons été enthousiasmés. Le "show" a été éblouissant. En effet, ce fut magnifique, à couper le souffle, fantastique, superbe, enjoué, drôle, dangereux, époustouflant, varié, beau, coloré, extraordinaire, animé, hallucinant, épatant, désopilant, colossal, inusité, merveilleux, à tout casser, remarquable (c'est faible !), unique, mirobolant etc.

Tous les numéros ont été exécutés à la perfection. Les bouffons étaient des lurons de première classe. Même leurs appels à la participation de spectateurs étaient marqués d’originalité. Un duo uni cycle nous a donné une magnifique prestation qui relève d’une adresse et d’une force acquises au prix de milliers d’heure de pratique. Et que dire du jongleur ? Pas une erreur. Une concentration presque surhumaine.

Certains numéros dans lesquels le danger était palpable ont évidemment capté l’attention d’une manière prévisible. Les artistes du fil de fer ont eu leur part des Oh! et des Ah! surtout avec leur numéro comportant deux bicyclettes avec un équilibriste assis sur une chaise le tout supporté par une tige reposant sur les épaules des deux cyclistes. Étrange que la toile de sécurité n’aie été apportée que pour recevoir… la chaise !

Les deux artistes de la roue de la mort ont suscité l’admiration de la foule tant par la vitesse de leur exécution que par leurs sauts « dans le vide » au moment où l’une des roues était à son zénith et que l’artiste courait à toute vitesse se retrouvant dans un vide de plus en plus grand alors que la roue commençait sa descente à toute allure. Lors du « levé du rideau » (en fait il n’y avait pas de rideau !) ces deux comparses ont reçu une ovation qui leur signalait l’appréciation des spectateurs.

Il y eu aussi cet asiatique d’une grande force qui a fait l’ascension d’une colonne de chaises pour se tenir en équilibre dans des poses précaires et dangereuses les unes plus que les autres. Lui aussi a eu sa récolte d’applaudissements.

Les athlètes de la planche sautoir ont fait montre d’un savoir qui défit la peur. Les petites contorsionnistes semblaient avoir un corps en caoutchouc. Nombre d’autres scènes comportant plusieurs personnages tantôt vêtus à la chinoise (?) ou en squelettes, une chasse au « pickpocket » par des policiers, la surprise des rats, sans oublier la disparition et l’apparition d’une des spectatrices, tout s’enchaînait avec entrain pour notre plus grand plaisir.

Le spectacle a débuté par un « innocent » qui tente sans succès de faire voler son cerf-volant. Tout au long du spectacle il est témoin « innocemment » de plusieurs prestations. La boucle se referme avec ce même personnage qui voit son cerf-volant glisser sur les pentes du vent.

Nous avons plus que "bien aimé" notre soirée. Deux heures de pure joie.

jeudi 3 mai 2007

New York, Bryan Park










Le Bryant Park serait surnommé le « Jardin du Luxembourg » à cause de ses chaises et tables de même style qu’à Paris et de son carrousel. Pas de pièce d’eau cependant. Il y eu d’abord en 1853 le Chrystal Palace pour la première exposition universelle américaine. Un incendie le détruisit cinq ans plus tard. C’est en 1871 que le parc a été officiellement créé, mais il ne reçu un nom que quelques années plus tard en l’honneur de William Cullen Bryant, poète et journaliste, dont la statue a été érigée au bout du Park. Il a eu des hauts et des bas. Surtout des bas, semble-t-il. De terrain vague, il est devenu par la suite un jardin public, repaire de vendeurs et finalement rénové et réouvert au public en 1992. Succès instantané. Depuis quelques années, le parc donne accès à Internet sans fil. Une première. Les toilettes publiques y seraient un bâtiment classé depuis 1965 ! Sans doute une autre première…
Situé entre la 5ème et la 6ème avenue et la 39ème et la 42ème rue, il est donc tout près du Times Square. Un oasis de paix magnifique. De grands platanes bordent les allées, un élément de plus qui lui donne ce petit caractère parisien. Un carrousel fait la joie des enfants et… des parents. Le centre est gazonné et accueille de nombreux citadins. On y joue aux échecs et au backgammon. En hiver, il se transforme en patinoire. Sur l’un des côtés (la 42ème rue), une section semble réservée à la lecture avec des étagères sur roues. Au moment de notre passage, elles étaient recouvertes de toiles.
En plus de la statue de W. Collen Bryant, quatre autres y sont installées dont celle d’une certaine Gertrude Stein, poète et écrivain qui contribua à la diffusion du cubisme et surtout de Picasso (ce dernier en a fait d’ailleurs le portrait). Plusieurs bronzes de femmes très stylisées portant robes à paniers (dans le style de La Grande Jatte de Seurat) et perruque coupée en brosse à la naissance du cou occupent la terrasse côté 6ème avenue.
Quatre jolis kiosques offrent l’un du café, un deuxième des soupes, un autre des breuvages et le dernier des sandwiches. Lors de notre visite, tous étaient fermés.
Croyez-le ou non, Starbucks s’est installé là aussi au coin de la 5ème avenue et la 42ème rue. Sauf que ce n’est qu’un comptoir sans tables ni chaises…