REMORQUEUR
Il s’appelait Helena en 1907 lorsqu’il commença a travailler sur la côte atlantique. Aujourd’hui, ce remorqueur est vieux, tout rouillé, photographié par les touristes et planté dans le bassin des écluses depuis 1999. Il a eu une longue carrière et travaillé même dans les grands lacs. C’est en 1967 qu’il fut acheté par la compagnie McCallister Towing Cie. et changea de nom pour devenir le Daniel McCallister
En 1980, il prit sa retraite et fut acheté par la Société du Port de Montréal. Aujourd’hui on est fier de signaler que c’est le plus ancien et le plus gros remorqueur au Canada et le second plus vieux remorqueur de mer au monde.
Le visiter ? Impossible. Toutes ses portes sont cadenassées. Chose étrange, aucune amarre ne le retient à la terre ferme… C’est qu’il repose sur une base de béton. On dit même qu’il est comme une passoire et que lorsqu’on retire l’eau du bassin, l’eau s’écoule de ses flancs pendant des heures.
En fait, il est triste à voir. La rouille le ronge, la peinture s’écaille, les pièces de bois se désintègrent. S’il vaut la peine qu’on le montre au public comme faisant partie du patrimoine, pourquoi ne pas en prendre soin ? Sera-t-il encore « montrable » dans cent ans ?
Il s’appelait Helena en 1907 lorsqu’il commença a travailler sur la côte atlantique. Aujourd’hui, ce remorqueur est vieux, tout rouillé, photographié par les touristes et planté dans le bassin des écluses depuis 1999. Il a eu une longue carrière et travaillé même dans les grands lacs. C’est en 1967 qu’il fut acheté par la compagnie McCallister Towing Cie. et changea de nom pour devenir le Daniel McCallister
En 1980, il prit sa retraite et fut acheté par la Société du Port de Montréal. Aujourd’hui on est fier de signaler que c’est le plus ancien et le plus gros remorqueur au Canada et le second plus vieux remorqueur de mer au monde.
Le visiter ? Impossible. Toutes ses portes sont cadenassées. Chose étrange, aucune amarre ne le retient à la terre ferme… C’est qu’il repose sur une base de béton. On dit même qu’il est comme une passoire et que lorsqu’on retire l’eau du bassin, l’eau s’écoule de ses flancs pendant des heures.
En fait, il est triste à voir. La rouille le ronge, la peinture s’écaille, les pièces de bois se désintègrent. S’il vaut la peine qu’on le montre au public comme faisant partie du patrimoine, pourquoi ne pas en prendre soin ? Sera-t-il encore « montrable » dans cent ans ?