Parmi les quelques rares témoins des débuts de Montréal, la Maison Saint-Gabriel occupe une place de choix. Située dans la Pointe Saint-Charles, elle a été construite en 1698 sur les fondations de celle qui s’y élevait auparavant et qui avait été construite vers 1663. Elle devint la propriété de Marguerite Bourgeois en 1668. C’était alors une ferme très grande.
Pendant environ cinq ans, la maison servit d’accueil aux Filles du Roy qui arrivaient à Ville Marie. Les religieuses leur enseignait les notions élémentaires pour survivre en ce pays de froidure et devenir de bonnes maîtresses de maison. Leur passage ne se prolongeait guère car se marier signifiait recevoir une (maigre) dot du Roy. L’endroit servit aussi d’école pour les enfants des environs. La ferme apportait assez de nourriture pour les religieuses qui enseignaient gratuitement dans plusieurs endroits ainsi que pour les élèves.
Toute en pierres avec des murs de presque un mètre d’épaisseur, elle a été construite avec grand soin. On a enlevé le plafond de l’étage afin de permettre d’admirer la solidité de la construction de l’entre toit. Impressionnant! La visite des lieux éveille dans notre imagination des scènes de la vie du XVIe et XVIIe siècles, une vie à la dure où le travail manuel et l’invention devaient se conjuguer pour subsister dans un monde nouveau. Cette demeure d’autrefois est devenue un musée (1966) dans lequel sont exposés autant les instruments reliés à la culture qu’à la cuisine, l’habillement et à tous les moments de la vie quotidienne.
L’ensemble Claude Gervaise y était représenté par trois de ses membres dont le fondateur et son épouse ainsi qu’une cantatrice. Nous avons ainsi eu droit à un concert avec instruments anciens et à des commentaires très instructifs sur l’histoire de la musique en Nouvelle France.
Comme c’était la coutume autrefois, la bénédiction des vendanges a été faite avec art et humour. Un encan a suivi dans lequel on fit passer sous nos yeux (et notre nez) des tartes aux recettes secrètes, des paniers de fruits et de légumes aux couleurs d’arc-en-ciel, des élixirs à faire saliver le plus saint des moines. Comment ne pas résister à la tentation ?
Une pièce de théâtre était aussi à l’horaire. Mais… plus tard. C’était l’heure du café, mais pas chez … qui vous savez !
Pendant environ cinq ans, la maison servit d’accueil aux Filles du Roy qui arrivaient à Ville Marie. Les religieuses leur enseignait les notions élémentaires pour survivre en ce pays de froidure et devenir de bonnes maîtresses de maison. Leur passage ne se prolongeait guère car se marier signifiait recevoir une (maigre) dot du Roy. L’endroit servit aussi d’école pour les enfants des environs. La ferme apportait assez de nourriture pour les religieuses qui enseignaient gratuitement dans plusieurs endroits ainsi que pour les élèves.
Toute en pierres avec des murs de presque un mètre d’épaisseur, elle a été construite avec grand soin. On a enlevé le plafond de l’étage afin de permettre d’admirer la solidité de la construction de l’entre toit. Impressionnant! La visite des lieux éveille dans notre imagination des scènes de la vie du XVIe et XVIIe siècles, une vie à la dure où le travail manuel et l’invention devaient se conjuguer pour subsister dans un monde nouveau. Cette demeure d’autrefois est devenue un musée (1966) dans lequel sont exposés autant les instruments reliés à la culture qu’à la cuisine, l’habillement et à tous les moments de la vie quotidienne.
L’ensemble Claude Gervaise y était représenté par trois de ses membres dont le fondateur et son épouse ainsi qu’une cantatrice. Nous avons ainsi eu droit à un concert avec instruments anciens et à des commentaires très instructifs sur l’histoire de la musique en Nouvelle France.
Comme c’était la coutume autrefois, la bénédiction des vendanges a été faite avec art et humour. Un encan a suivi dans lequel on fit passer sous nos yeux (et notre nez) des tartes aux recettes secrètes, des paniers de fruits et de légumes aux couleurs d’arc-en-ciel, des élixirs à faire saliver le plus saint des moines. Comment ne pas résister à la tentation ?
Une pièce de théâtre était aussi à l’horaire. Mais… plus tard. C’était l’heure du café, mais pas chez … qui vous savez !